- Ensoleillé
- Sec
- Faible
Le score de la rencontre ne reflète pas le déroulement de la rencontre tant le R.F.C.C rencontra face à un adversaire difficile à manoeuvrer qui, bien qu’il n’avait plus rien à gagner dans cette compétition a été un sparring-partner coriace ne lâchant rien jusqu’au terme de cette rencontre. Bravo à leur état d’esprit irréprochable.
Etait-ce l’enjeu, le cadre printanier qui inspirait à une douce soirée, ou encore les conditions d’avant match particulières (pas de terrain, puis de vestiaire de disponibles), le fait est que les hommes du président Simonet ont eu le plus grand mal à imposer leur main mise sur le match, la faute à beaucoup de déchet technique, une insuffisance au niveau des duels, et une prise de risque maladroite devant les buts.
Le score aurait dû êtrede1-1 au bout de sept minutes de jeu ; on se demande encore pourquoi le but de F.Sydor ( 2’) et l’auto goal de J.Thomas n’ont pas été validés.
Ce début de match fut relativement équilibré, chaque formation se montrant dangereuse par des frappes de loin.
Les visiteurs ont l’occasion d’ouvrir leur compteur à deux reprises coup sur coup (17’ : frappe du N°10, puis frappe au ras du poteau du capitaine de la PUM parti à la limite du hors-jeu). René Rustat était alors hors de lui, tant sa défense semblait montrer des signes de fébrilité.
19ème minute : on assista enfin au premier geste de classe qui faisait s’enthousiasmer les spectateurs. Celui vint par J.Marquet, auteur d’un lob malicieux passant légèrement à l’extérieur des buts de la PUM.
La pression se précisait dans la surface des visiteurs, témoin un ballon sauvé sauvé sur la ligne sur un coup franc à vingt-cinq mètres(32’) ou une nouvelle frappe de Marquet sortie en corner (33’),ou encore une tentative infructueuse de M.Olivin.
Cependant, les contres de l’adversaire du jour étaient systématiquement dangereux. La décision pouvait se faire d’un côté comme de l’autre, comme le témoignait un centre tir repoussé avec difficulté en corner par N.Sydor (40’).
Les Dieux du foot ont choisi leur camp juste avant que l’arbitre ne siffle le repos ; Marquet bien servi par L.Corbier faisait enfin trembler les filets.
Le repos survenait et la frustration était sur tous les visages. Les Cheminots savaient qu’ils s’en tiraient bien. Pendant que les petits bobos étaient soignés (M.Olivin, R.Zaemari), le technicien des hommes du rail tentait de remobiliser ses hommes en leur faisant part de sa déception par rapport à ce qu’ils avaient produit durant ces 45 premières minutes.
Effet de cause à effet ou prise de conscience collective qu’une place en finale se méritait et devait aller se chercher, les verts revinrent sur le gazon sous des dispositions bien différentes. Le R.F.C.C. prenait enfin le jeu à son compte. Les duels étaient enfin remportés, la circulation de balle se faisait plus fluide, les espaces se créaient dans les couloirs.
Le break se faisait attendre et on n’était pas à l’abri d’une égalisation de la part de la PUM.
Les occasions se multipliaient dans le même sens (Marquet 52’, Zeamari 59’, Sydor 64’) mais demeuraient infructueuses.
67ème minute ; sans doute le tournant de la rencontre : Farid Belhadi, décalé adressait un centre parfait sur la tête de Marquet qui crucifiait le portier de la PUM. Le doublé du capitaine faisait le plus grand bien mais tout le monde était conscient que rien n’était joué.
70ème minute : Belhadi coupa une trajectoire du ballon de la tête, ce qui provoqua des éclats de rire de la part de ses copains présents sur la touche. Il risque d’en entendre parler longtemps dans les semaines à venir puisqu’ils l’ont rebaptisé « Tête en mousse ».
Les PUMistes étaient acculés sur leurs buts.
La délivrance survenait par un des cadres de cette équipe, qui va sans doute tirer sa révérence à la fin de la saison, j’ai nommé Damien Drapier, opportuniste à l’issu d’un cafouillage géant. On jouait depuis 81minutes, l’essentiel était fait.
D.Drapier effectuait son doublé trois minutes plus tard ; sa persévérance avait payé.
Le R.F.C.C. finissait alors en roue libre (frappes de Zaemari sur le dessus de la barre (85’), de M.Olivin (86’), et de Marquet(87’)).
Malgré de nombreuses absences dues à de lourdes blessures (Quentin Herbay, Mickael Bouba, Maxime Rustat), le R.F.C.C décroche sa troisième finale de Challenge Claudius Caillot, s’installant tranquillement comme spécialiste de cette épreuve (trois finales sur quatre années d’existence de cette compétition). Cette qualification est dédiée à Serge Bluck, indisponible à l’occasion de ce match pour des raisons médicales.
HOMME DU MATCH
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DERNIERS MATCHS
CLASSEMENTS
Club | Pts | J | G | N | P | F | BP | BC | D |
ENTENTE MUN. DE CHARLEVILLE | 40 | 12 | 9 | 1 | 2 | 0 | 36 | 6 | 30 |
FC CAILLOT | 40 | 12 | 9 | 1 | 2 | 0 | 27 | 10 | 17 |
SENIORS 1 | 39 | 12 | 9 | 0 | 3 | 0 | 36 | 8 | 28 |
PUM REIMS | 31 | 12 | 6 | 1 | 5 | 0 | 27 | 26 | 1 |
PSA CHARLEVILLE | 22 | 12 | 3 | 1 | 8 | 0 | 17 | 38 | -21 |
OPAC CHARLEVILLE | 21 | 12 | 3 | 0 | 9 | 0 | 12 | 38 | -26 |
CRNA EST REIMS | 12 | 12 | 1 | 0 | 8 | 3 | 7 | 36 | -29 |
RENDEZ-VOUS
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herve51 1 mai 2010 08:46
pour le but de DEDE je pense qu il n'y avait plus qu' 1 defenseur entre lui et la ligne de but donc position de hors jeu, et pour le but de jeremy csc au moment du centre du joueur de la PUM l attaquant placé au 2eme poteau etait deja en position de hors jeu , il a joué le ballon donc position illicite avant que jeremy n'intervienne maladroitement.
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